Jour 2 : Centres d’AMP privés………… privés de leur activité de FIV !
Cynthia Fleury s’adresse aux « mères désenfantées »
Voici une carte blanche de Cynthia Fleury que je souhaite partager avec vous.
Qui est Cynthia Fleury? La réponse ici.
Vue de ma fenêtre
Pour faire suite à l’initiative de Mme Ourse, voici un aperçu de ce que je vois là tout de suite en regardant par ma porte-fenêtre, vers mon petit jardin de ville.
Bon en vrai, là tout de suite c’est un peu le déluge… alors je recycle une photo prise il y a une quinzaine de jours! Depuis, le chèvrefeuille est en fleurs, et il y a quelques touches de rose devant la cabane… et de l’herbe qui pousse un peu trop en attendant la fin du mauvais temps 😉
Clip Info Endométriose à partager sans modération
Grosse pensée à toutes celles qui souffrent à cause de cette terrible maladie…
Waiting for the miracle
Se dire que c’est une chance que l’espoir soit aussi tenace
Mais une malédiction aussi
Que cet espoir sans fin perdure depuis presque 20 ans
Baby, I’ve been waiting,
I’ve been waiting night and day.
I didn’t see the time,
I waited half my life away
En avoir toujours profondément envie
Mais parfois plus vraiment
Être tellement heureuse pour certain(e)s
En arriver à ne plus supporter d’autres
Et se dire qu’on n’arrêtera jamais de se demander Pourquoi
but I was waiting
for the miracle, for the miracle to come.
Croire profondément que tout est possible, et pourtant
I dreamed about you, baby.
It was just the other night.
Voir les années qui passent dans le miroir, tellement
Parler d’une de mes vies avec une amie, [« c’était sous Bush ? » « non, sous Reagan… »]
Se rendre compte qu’elle n’était alors pas encore née [alors que j’avais 12 ans]
The sands of time were falling
from your fingers and your thumb
Construire un peu, parfois, ne plus savoir
Ne plus savoir si on avance vraiment
Ne plus trop savoir vers quoi
Ah baby, let’s get married,
we’ve been alone too long.
Let’s be alone together.
Let’s see if we’re that strong.
Avoir envie de plein de choses
Mais ne plus bien savoir de quoi
Yeah let’s do something crazy,
something absolutely wrong
while we’re waiting
for the miracle, for the miracle to come.
« Moi j’aimerais avoir un petit frère et une petite sœur »
« … … … moi aussi j’aimerais beaucoup tu sais, mais la vie ne nous permet pas toujours de faire ce qu’on veut… »
« Oui… La vie elle est pas gentille avec moi… »
En faire une pirouette pour finir en fou rire
Et partir le cœur gros et les yeux tristes
Nothing left to do
when you’ve got to go on waiting
waiting for the miracle to come.
Aller bien pourtant, je crois
Parce qu’il y a tellement de raisons d’aller bien
Et tellement de belles choses à venir
When you’ve fallen on the highway
and you’re lying in the rain,
and they ask you how you’re doing
of course you’ll say you can’t complain –
Se dire que la vie, chaque jour, est un miracle en soi
You just say you’re out there waiting
for the miracle, for the miracle to come.
Nous, les oubliées…
Les tribulations de Mamzelle Fleur
Cela fait un moment que cet article me trotte dans la tête.
Depuis quelques semaines, une vague de « miracles » traverse la blogosphère. Comprenez des grossesses inespérées. Beaucoup de ptits deuzièmes arrivés naturellement après une fiv, mais aussi des positifs avant fiv, des « je ne l’espérais plus » d’infertiles confirmées, bref toute la panoplie. On pourrait presque croire que l’infertilité a soudainement disparu et que, toutes, nous pouvons espérer un miracle.
Mais non.
Moi-même, j’ai participé un instant à cette vague (Et si …), pour finalement vivre une 5ème FC. Une grossesse naturelle après 5 ans d’essai, c’était trop beau…
Loin de moi l’idée d’accabler celles qui ont la chance de vivre un tel miracle. Bien au contraire. Ce n’est pas parce que les autres souffriront que je souffrirai moins.
Pourtant, tant de réjouissances me renvoient forcément en pleine figure mon propre désarroi et réveille ce désagréable sentiment d’injustice. «
Voir l’article original 784 mots de plus
Swap des 4 ans du blog
Vite vite, il ne reste plus que quelques jours!!!!!!!!
En ce samedi, nous lançons officiellement l’événement de l’été : les inscriptions au 3ème swap de la LiseuseHyperfertile. Le thème de ce swap est celui des 4 ans du blog et aura donc un thème anniversaire (pas imposé rassurez-vous, on reste souples).
En voici le calendrier :
15 juillet au 15 août : inscriptions
24 août : annonce des binômes
fin septembre au plus tard : envoi des colis
Pour vous permettre d’être plus nombreux à pouvoir participer, nous avons décidé de proposer 2 versions du swap. Vous pourrez vous inscrire pour l’une des versions au choix, ou pour les 2 si vous le souhaitez. Si vous vous inscrivez pour les 2, vous aurez, bien entendu, 2 binômes différents. Ces 2 versions ont été pensées pour concilier les budgets de chacun car je sais que vous avez parfois envie de participer sans pouvoir intégrer ces dépenses dans votre budget. Les…
Voir l’article original 421 mots de plus
« Un »
Au tout début de mon blog, j’avais parlé du trait d’union dans le titre.
Parce qu’il y avait le doute, le « peut-être », mais aussi l’espoir, avec le « peut être ». Aujourd’hui, c’est un fait, l’enfant, mon enfant, est bel(le) et bien là.
Et voilà que tout d’un coup je vois dans ce titre un élément qui m’avait échappé : « Un ». Oui parce que quand on en arrive au nombre d’années d’attente et d’essais auquel on était arrivés à l’époque, on doute du fait qu’il puisse y en avoir ne serait-ce qu’un… même si dans l’envie, dans l’imaginaire, ils ont toujours été plusieurs (il y a L, mais il y avait aussi A, et J, pour lesquels les prénoms étaient déjà choisis ou presque – et peut-être d’autres encore). Mais force est de constater que le sens (pas si) caché (que ça) avait quelque chose de prémonitoire. C’est bien UN enfant qui est aujourd’hui, et quel que soit notre désir, il est peu probable que cela change.
J’en ai parlé en commentaire ici ou là : je saisis toutes les occasions qui s’offrent à moi pour collectionner les côtés positifs des enfants uniques, je questionne les adolescents ou les adultes que je croise et pour lesquels j’apprends qu’ils ont grandi comme ça. Et je crois de plus en plus que ces côtés positifs sont réels, et peuvent même peut-être contrebalancer les manques (réels ou imaginés). Et je me dis parfois que cet autre enfant (j’aurais envie de dire « ces autres enfants », mais je suis trop gourmande), c’est finalement peut-être plus à moi (et à Mr) qu’il manquera(ont), plutôt qu’à L.
Il y a quelques mois (quand on était en FIV…), L me disait souvent que j’avais un bébé dans le ventre ; ça coïncidait aussi avec l’arrivée de petits frères chez certaines de ses copines. Mais pour l’instant elle n’a jamais réclamé de frère ou de sœur. Elle s’est par contre inventé une grande sœur, avec laquelle elle joue régulièrement.
Alors non, c’est vrai, L n’aura pas de compagnon de jeu au quotidien. Mais on s’attache à construire de jolis liens avec les parents de sa meilleure amie, et la maman de SON copain – parce qu’on les apprécie beaucoup, mais aussi parce qu’on a envie que les enfants passent du temps ensemble en dehors de l’école. Et puis il se trouve qu’eux aussi sont enfants uniques, pour des raisons très différentes des nôtres, qui peut-être pourraient changer pour l’un, mais pas pour l’autre et pas à court terme. C’est d’ailleurs quelque part une chance parce qu’autrement, nous ne connaissons quasi aucun couple qui ait un seul enfant dans notre entourage – soit il n’en ont pas, soit ils en ont 2 ou 3, même ceux qui sont passés par les FIVs (nous avons récemment appris qu’un ami qui a un petit garçon né suite à FIV la même année que L, va bientôt avoir des jumeaux… j’avoue que ça m’a fait un pincement au cœur).
Mais ce qui est vrai aussi, c’est qu’on est et qu’on sera toujours beaucoup plus disponibles pour L que si elle était grande sœur – plus disponibles pour lire des livres, pour discuter, pour s’intéresser à son quotidien, pour l’aider à découvrir le monde. Et d’ailleurs, L pourra d’autant plus découvrir le monde qu’il nous est déjà, et nous sera certainement à l’avenir, plus facile de voyager dans cette configuration – pour des raisons logistiques tout autant que financières.
Et dans tout ce cheminement, toujours, au quotidien, j’ai conscience de la chance que j’ai d’avoir L, et que cette chance n’est pas donnée à tout le monde, loin de là.
Sur ce je vous laisse en chanson, avec un groupe que j’ai découvert il y a peu grâce à Simone, et qui au fur et à mesure de la découverte de leur répertoire vient détrôner pour moi ceux que je mettais en tête. Cette chanson est la préférée de L, qui réclame souvent cet album.
En quête de sens
Ce que j’avais lu sur ce film il y a quelques mois m’avait bien donné envie de le voir, mais l’occasion ne s’était pas présentée jusqu’à tout à l’heure, quand j’ai appris qu’il était accessible gratuitement en ligne jusqu’à ce dimanche.
Et franchement, si vous pouvez vous poser 1h30 pendant le week-end qui vient, n’hésitez pas, il est vraiment vraiment bien.
C’est à voir ici: http://enquetedesens-lefilm.com/
Le synopsis:
Quand Nathanaël retrouve Marc à New York, les deux amis ne se sont pas vus depuis 10 ans et leurs trajectoires les ont éloignés : Nathanaël vient de finir un film environnemental en Inde, Marc, lui, exporte de l’eau en bouteille pour une multinationale…
Mais un accident vient interrompre son « rêve américain ». Cloué au lit, il se résout à visionner une série de documentaires laissés par Nathanaël sur la “marchandisation du monde”. Dès lors, sa conscience ne le laissera plus tranquille. Oubliant ses plans de carrière, Marc rejoint Nathanaël en Inde où ils commencent une épopée improvisée. Equipés d’une petite caméra et d’un micro, ils cherchent à comprendre ce qui a conduit aux crises actuelles et d’où pourrait venir le changement. De l’Inde au Guatemala en passant par San Francisco et l’Ardèche, c’est toute leur vision du monde qui va être ébranlée…
Tissé autour de témoignages authentiques, de doutes et de joies, leur voyage initiatique est une invitation à reconsidérer notre rapport à la nature, au bonheur et au sens de la vie. 87 minutes pour reprendre confiance dans notre capacité à porter le changement en nous-même, et dans la société.
Extrait d’un avis sur le film trouvé ici: « aucune longueur, le travail de montage de Nathanaël est un bijou, quelques pauses pour intégrer la quintessence des échanges admirant des paysages qui invitent à la méditation … Un chemin qui nous conduit à se (re)poser la question du sens de nos activités professionnelles dans une économie capitaliste en fin de cycle. »